19.2.10

Marseille et la "bonne mère"...

La "bonne mère" dont il est question ici est la marâtre que j'essaie de quitter depuis des années (depuis le début de ce blog en 2004), celle qui prétend materner les Français grâce à l'Etat-nounou alors qu'elle les vampirise sans vergogne depuis 1945.

Quant à Marseille, il s'agit de Jacques Marseille, historien et économiste bien connu, qui écrit beaucoup, mais pas que de bonnes choses, et qui passe pour un libéral aux yeux du grand public.

Son dernier opuscule, au titre étrange "Pouvez-vous devenir ou rester français ?", paru en février chez Albin Michel, a l'ambition de faire réviser au "bon citoyen" (??) un minimum de « fondamentaux » sur son pays qu'il "se doit de connaître" (re-??).

En réalité, c'est un bien plat catalogue d'idées reçues, qui mêle indistinctement toutes ces choses qui font paraît-il le génie de la France, baccalauréat, Marianne, PMU, RMI, TGV, et même Strauss-Kahn !

En le feuilletant, je ne doutais pas d'y trouver ce que je cherchais. Et en effet, sous l'entrée n°42, on tombe sur cette question à mille euros dévalués :

42) Quel est le nom familier donné à l'institution créée en 1945 par Pierre Laroque pour protéger les Français des aléas de la vie ?

Vous l'avez deviné, la réponse est bien sûr la très chère "Sécu" ! Aucun regard critique de la part du cher Marseille, ni dans la question, ni dans la réponse, où il se contente d'évoquer cet Etat-providence français qui "dépense plus du tiers du PIB".

Avec de tels libéraux de pacotille, libéraux honteux qui n'osent pas dénoncer le mal français dans ce qu'il a de plus criant, la France est irrémédiablement foutue ! Après le désastre final, l'historien qu'est Marseille pourra toujours publier un nouveau livre : "la France collectiviste : le passé d'une illusion".

1 commentaire:

Josick a dit...

Je trouve que l'on ne parle pas assez de cette notion de présomption fatale... la tête qui choisit pour le corps...
Le discours du roitelet à Haïti me semble une illustration de cette présomption fatale...